Les entreprises doivent constamment s’adapter aux évolutions des listes de maladies professionnelles reconnues, afin de protéger efficacement la santé de leurs salariés et de se conformer aux nouvelles réglementations.
Quelles sont les nouvelles maladies professionnelles ?
De nouveaux cancers reconnus comme maladies professionnelles
Une maladie est considérée comme professionnelle lorsqu’elle résulte directement de l’exposition du travailleur à un risque physique, chimique ou biologique.
Ces maladies sont présentes dans le tableau de la Sécurité sociale, dont le contenu évolue constamment grâce aux connaissances médicales.
Depuis le 5 Mai 2017, deux cancers provoqués par l’exposition à des substances polluantes ont rejoint la liste des maladies professionnelles :
- Le carcinome hépatocellulaire : provoqué par une exposition au chlorure de vynile de monomère. Le délai de prise en charge est de 30 ans environ avec une durée d’exposition d’au moins 6 mois.
- La leucémie myéloïde chronique : liée à l’exposition à un gaz toxique, utilisé pour le caoutchouc, la résine… Le délai de prise en charge s’effectue à partir du moment où la tumeur est apparu dans les 20 ans après la fin de l’exposition.
Les troubles articulaires ne sont pas en reste
Certains troubles articulaires du ménisque, du genou et de la cheville ont également été ajoutés au tableau des maladies professionnelles.
En premier lieu, les troubles du genou résultant de certaines postures au travail sont de plus en plus fréquents.
Le tableau relatif aux « affections péri-articulaires provoquées par certains gestes et postures de travail » a récemment ajouté certaines pathologies. Par exemple, l’hygroma chronique et aigu du genou et le syndrome de la bandelette ilio-tibiale font partis des maladies professionnelles lorsque le genou est confronté à certaines chocs.
D’autres affections à la cheville et au pied sont également prises en compte.
Parmi elles, on retrouve la « tendinopathie d’Achille » lorsqu’elle résulte « d’efforts pratiqués en station prolongée sur la pointe des pieds ».
Enfin, les lésions chroniques à caractère dégénératif du ménisque, provoquées par « des travaux comportant des efforts ou des ports de charges exécutés habituellement en position agenouillée ou accroupie », sont aussi considérées comme maladies professionnelles.
Décret n° 2017-812 du 5 mai 2017 révisant et complétant les tableaux des maladies professionnelles annexés au livre IV du code de la sécurité sociale.
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Pour plus d’infos sur les maladies professionnelles, rendez-vous sur le site de l’INRS.
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